À partir du 1er janvier 2025, la carte de contrôle électronique pour le chômage temporaire deviendra obligatoire pour tous les travailleurs. Jusqu'ici, l'utilisation de l'eC3.2 nécessitait l'accord (tacite) du travailleur.
Les employeurs qui ont recours au chômage temporaire doivent délivrer un formulaire C3.2 à leurs travailleurs. La carte de contrôle C3.2 a deux fonctions : elle sert à la fois d'outil de contrôle et d'instrument de paiement en cas de chômage temporaire. Le travailleur doit toujours avoir le document sur lui pendant les périodes de chômage temporaire et doit y compléter les jours où il est malade ou travaille ailleurs, par exemple.
Actuellement, le C3.2 existe à la fois en format papier et en format numérique. La carte de contrôle électronique, eC3.2, peut déjà être utilisée par tous les employeurs depuis septembre 2023, moyennant l'accord du travailleur. Ce dernier est généralement obtenu via une modification du règlement de travail.
Au 1er janvier 2025, l'utilisation de l'eC3.2 deviendra obligatoire, ce qui ne présente que des avantages :
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L'employeur ne doit plus distribuer de documents papier ;
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L'employeur n'est plus tenu de compléter un livre de validation ;
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Le travailleur ne peut pas perdre sa carte ;
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La carte de contrôle peut être transmise beaucoup plus rapidement, et le travailleur peut donc être payé pus vite ;
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Les erreurs peuvent être rectifiées plus rapidement.
Pour pouvoir utiliser la carte de contrôle électronique, le travailleur devra d'abord télécharger l'application « eC32 » dans l’App Store ou le Google Play Store. Il est également possible de remplir la carte de contrôle via
le site portail de la sécurité sociale. Le travailleur peut s'y connecter via son eID ou itsme. C'est au travailleur qu'il incombe de compléter l'eC3.2. Veillez à en informer vos travailleurs.
Un manuel peut être téléchargé sur le site web de l'ONSS et
une vidéo pratique concernant l'utilisation de l'eC3.2 est disponible sur YouTube.
Une période de transition de 6 mois est cependant encore prévue. Les employeurs et les travailleurs qui demandent une exception peuvent, à certaines conditions, encore obtenir un sursis jusqu'au 30 juin 2025.