Pour l'instant, il n'y a pas de limite à ce qu'un flexi-job peut gagner. Mais cela pourrait bientôt changer...
Il existe de nombreux malentendus sur le montant qu'un travailleur flexi-job est autorisé à gagner en plus de son travail principal. C'est le cas depuis la création du statut en 2015. Nous recevons régulièrement des questions à ce sujet et souvent les mêmes montants maximums reviennent : 500 euros par mois, 6 000 euros par an. Cependant, ces montants sont officiellement inconnus. Un travailleur flexi-job peut gagner autant qu'il le souhaite, cela a toujours été le cas. En outre, un flexi-job ne paie ni sécurité sociale ni impôts sur le salaire qu'il gagne.
Il n'existe pas non plus de restrictions particulières quant au nombre d'heures qu'un travailleur flexi-job peut effectuer, comme c'est le cas pour l'extra, par exemple, qui peut travailler au maximum deux jours d'affilée. Ou chez l'étudiant où le taux de sécurité sociale favorable ne s'applique qu'aux 475 premières heures. Pour le flexi-job, il suffit de respecter les limites d'heures de travail du secteur dans lequel il travaille.
Mais cela pourrait bientôt changer. Vincent Van Peteghem, ministre des Finances, a récemment mis sur la table une baisse d'impôts de pas moins de 10 milliards d'euros. En augmentant l'abattement fiscal et en adaptant les barèmes d'imposition, le revenu net de la plupart des Belges s'améliorerait considérablement dans le cadre de ce nouveau changement d'imposition. Pour cela, il faudrait abandonner un certain nombre de régimes favorables. Pour ceux qui travaillent en dehors de leur emploi régulier, une règle générale resterait applicable, à savoir que ces revenus seraient exonérés d'impôts jusqu'à un montant de - effectivement - 6 000 euros par an. Qu'il s'agisse d'un actif de l'économie collaborative, d'un travailleur associatif ou… d'un travailleur flexi-job.
À suivre.
Quand devez-vous proposer un outplacement à un salarié licencié?