Depuis le 1er janvier de cette année, il est possible d'occuper des travailleurs du sexe dans le cadre d'un contrat de travail normal. Néanmoins, certaines règles très spécifiques, communiquées précédemment, sont en vigueur. En outre, d'autres règles que celles auxquelles nous sommes habitués s'appliquent lorsque le travailleur met fin au contrat de travail.
Si l'employeur souhaite mettre un terme au contrat de travail d'un travailleur du sexe, il doit respecter les règles habituelles de résiliation d'un contrat de travail. Un travailleur du sexe bénéficie cependant de certaines protections supplémentaires contre le licenciement. En effet, un employeur ne peut pas licencier un travailleur du sexe parce qu'il a invoqué son droit de refuser un client ou un acte sexuel particulier.
Si le travailleur du sexe souhaite mettre fin à son contrat de travail, il peut le faire sans préavis ni indemnité de rupture, contrairement aux autres travailleurs. L'idée sous-jacente repose sur le principe général du libre consentement en matière de sexualité et sur le fait que nul ne peut être contraint à se prostituer.
Dans le cas particulier où l'employeur se voit retirer son agrément pour l'occupation de travailleurs du sexe, le contrat de travail est automatiquement rompu et le travailleur du sexe a alors droit à une indemnité de rupture à charge de l’employeur.
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