Les flexi-jobs ont le vent en poupe. Au cours du dernier trimestre, le nombre des flexi-jobs enregistrés a doublé par rapport au début de cette année. C'est la raison pour laquelle on veut étendre ce système à d'autres secteurs. Quelques chiffres.
Pendant le troisième trimestre, près de 20 000 flexi-jobs ont été enregistrés auprès de 5 439 employeurs. C'est pratiquement le double par rapport au premier trimestre de cette année.
Plus d'un tiers des flexi-jobbers ont aussi un emploi principal dans le secteur de l'Horeca. Les secteurs de la vente au détail, de l'enseignement, de l'industrie et de l'intérim sont également très bien représentés. Le flexi-jobber moyen est âgé de 25 à 39 ans et gagne 11,4 euros de l'heure. La majorité des flexi-jobbers gagnent donc plus que le salaire minimal de 9,69 euros de l'heure, soit en moyenne quelque 160 euros nets par mois.
Au premier trimestre, le système des flexi-jobs ne s'est pas développé au détriment des emplois fixes dans le secteur de l'Horeca. Selon les chiffres officiels, il était même question au premier trimestre d'une augmentation de 2,2 % des postes fixes dans l'Horeca par rapport à 2015, même si l'introduction de la caisse blanche donne sans nul doute une image très biaisée en la matière. Les différences sont également énormes au niveau régional, puisque quelque 97 % des flexi-jobs sont occupés en Flandre.
Le secrétaire d'État Philippe De Backer saisit la popularité des flexi-jobs pour étendre le système à d'autres secteurs à fort coefficient de travail à l'avenir. Dans cette optique, il convient de penser en premier lieu aux boulangeries, boucheries et supermarchés.