Les employeurs qui embauchent un salarié ou un chômeur inapte au travail depuis au moins un an avant le 31 mars 2025 peuvent bénéficier d'une "prime de reprise du travail" de 1.000 euros à cet effet. Cette mesure avait déjà été annoncée dans la loi-programme à la fin de l'année dernière. Bien que la mesure soit déjà entrée en vigueur le 1er avril, l’AR n'a pas encore été publié. Toutefois, l'INAMI a récemment apporté des précisions sur son site web.
Conditions
La prime de reprise du travail s'applique aux recrutements effectués entre le 1er avril 2023 et le 31 mars 2025 d'un :
-
d'un salarié en incapacité (handicap) depuis au moins un an ;
-
dans un emploi adapté à son état de santé ou en reprise progressive d'activité (temps partiel) ;
-
après avoir obtenu l'autorisation du médecin-conseil de la caisse d'assurance maladie ;
-
et qui conserve son emploi pendant au moins trois mois.
La mesure concerne aussi bien les travailleurs nouvellement embauchés que ceux qui étaient déjà employés avant l'incapacité. Les travailleurs en incapacité de travail, les chômeurs ainsi que les travailleurs indépendants en incapacité et embauchés comme salariés peuvent également bénéficier de cette mesure.
Les extras et les flexi-jobs ne sont pas couverts par cette mesure. Les formations en alternance d'une durée minimale de trois mois le sont.
Le travailleur conserve ses prestations pour les jours ou parties de jour non travaillés.
Prime
La prime unique de reprise du travail s'élève à 1.000 euros.
Une seule prime de reprise du travail est accordée par salarié.
Demande de prime
La demande de prime se fait de préférence
en ligne. Un portail spécial a été créé à cet effet. Si toutes les conditions sont remplies, la mutuelle versera la prime au plus tard à la fin du deuxième mois civil suivant celui au cours duquel vous avez introduit la demande.