À trois mois de la fin de l'année, dont deux semaines de vacances scolaires, 1 travailleur sur 5 dispose encore d’au moins 10 jours de congé à prendre durant le quatrième trimestre 2021, selon les données du début du mois d’octobre. Comme l'année dernière, les travailleurs reportent de plus en plus leurs vacances en comparaison à la période pré-COVID : en 2019, seul 1 Belge sur 7 avait encore 10 jours de congé à prendre à cette période.
Comme tous les ans, chaque travailleur belge à temps plein bénéficie de 20 jours de congés légaux. Dans la plupart des cas, ce solde de 20 jours ne peut pas être reporté à l'année suivante. Par conséquent, s'il reste des jours de congé à la fin de l'année, le travailleur les perd définitivement et les employeurs risquent même une amende. Conserver certains jours de congés pour les vacances de Noël est un choix classique pour de nombreux travailleurs mais, comme l'année dernière, encore beaucoup de personnes ont reporté leurs congés à plus tard. Près d'un travailleur sur cinq doit encore prendre au moins 10 jours (à savoir deux semaines de travail) durant le quatrième trimestre, alors qu’il ne reste que deux, et non trois, semaines de vacances scolaires (la 2e semaine de Noël tombant en 2022).
La particularité des vacances légales est qu'un salarié est obligé de prendre ces jours dans l'année civile et que l'employeur ne peut en aucun cas l'en empêcher. Dans des circonstances normales, cela peut entraîner une amende pour l'employeur,
et s’il y a aussi du chômage temporaire déclaré, les travailleurs risquent également de devoir rembourser une partie de leurs indemnités à l’ONEM.
Cela doit vous rappeler quelque chose par rapport à la fin d’année passée. Vous retrouverez d’ailleurs ci-dessous notre article précédent à ce propos.
Rappel : les jours de vacances non pris seront imputés aux indemnités de chômage perçues par l'ONEM