Dans la nuit du 30 au 31 octobre, nous passons de l'heure d'été à l'heure d'hiver. Le dimanche matin à 3 heures, nous reculons l'horloge d'une heure. Les salariés qui doivent travailler cette nuit-là devront probablement travailler une heure de plus.
L'heure d'été et d'hiver trouve son origine dans la crise économique des années 1970. En adaptant le rythme de vie à la lumière du soleil, on espérait économiser de l'énergie. Cependant, l'effet escompté n'a jamais été atteint et les conséquences se sont avérées principalement négatives. C'est pourquoi le Parlement européen a voulu supprimer l'heure d'été et l'heure d'hiver cette année, mais pour l'instant, il n'y a pas d'accord sur l'heure qui sera retenue.
Les personnes qui doivent travailler dans la nuit du 30 au 31 octobre devront probablement rester en service une heure de plus. Pensez, par exemple, au réceptionniste de nuit d'un hôtel ou aux employés des boîtes de nuit et des discothèques. Le dimanche 27 mars, nous ferons l'inverse et passerons à l'heure d'été.
Le problème de la rémunération de ces deux nuits est réglé par la convention collective n° 30 de 1977. Toutefois, la convention collective s'adresse spécifiquement aux travailleurs postés qui ne sont pas payés à un taux fixe par mois et suppose initialement que les mêmes travailleurs sont employés les deux nuits. Dans ce cas, l'équipe de nuit est payée huit heures au lieu des sept heures travaillées lors du passage à l'heure d'été. Cette heure est considérée comme une avance sur la neuvième heure travaillée lors du passage à l'heure d'hiver, où ils ne seront également payés que huit heures.
Dans d'autres cas, les employés qui effectuent par exemple 7 heures lors du passage à l'heure d'été sont toujours payés 8 ; ceux qui effectuent par exemple 9 heures lors du passage à l'heure d'hiver au lieu de 8 sont toujours payés 9. Veuillez-vous assurer que vous entrez le nombre correct d'heures.
Chômage temporaire : maintien du taux réduit de précompte professionnel sur les allocations légales