Quiconque revient d'une zone rouge – et la plupart des pays le sont actuellement – après un séjour de plus de 48 heures, doit d'abord être mis en quarantaine et ne pourra donc pas reprendre le travail si l'employeur ne peut pas proposer de télétravail. Ces personnes n'auront alors pas droit aux allocations de chômage. L’ONSS effectuera des contrôles aléatoires à ce propos.
Toute personne revenant d'une zone rouge est considérée comme un contact à haut risque et devra être mise en quarantaine pendant au moins sept jours et testée les jours 1 et 7. Les zones rouges sont les pays ou régions vers lesquels le gouvernement belge décourage fortement les voyages ou qui n'autorisent pas eux-mêmes les voyages non essentiels depuis la Belgique.
Un salarié qui doit être mis en quarantaine doit en informer immédiatement son employeur. Cela s'applique non seulement au retour d'une zone rouge, mais également lorsque cette personne a été exposée à un risque d'une autre manière, par exemple parce qu'un membre de sa famille a été testée positive. Dans ce dernier cas, le salarié reçoit un certificat de quarantaine sur la base duquel il pourra se prévaloir de l'indemnité de chômage temporaire de l’ONEM.
Le ministre du Travail a annoncé que ceux qui reviennent d'une zone rouge ne peuvent pas prétendre à des allocations de chômage. Une exception ne peut être faite que pour ceux qui ont dû partir à l'étranger pour des raisons impérieuses ou pour travailler. Si l'employeur ne peut pas proposer le télétravail, le salarié ne recevra aucun salaire pour ces jours. L'employeur peut alors, par exemple, le placer en absence autorisée non rémunérée, en récupération ou en vacances.
Cependant, il n'est pas toujours facile pour l'employeur de savoir la raison du certificat de quarantaine et d'en assurer le suivi. L'employeur ne peut donc en être tenu responsable.
Il appartient principalement à l'employé de le signaler sur la base du formulaire de localisation de passagers (FLP). Sur la base de ce FLP, que toute personne revenant de l'étranger doit remplir, l’ONEM effectuera elle-même des contrôles aléatoires. Les travailleurs qui ont dû être mis en quarantaine parce qu'ils sont revenus d'une zone rouge et qui ont reçu des indemnités injustifiés devront donc les rembourser.