Dans la lutte contre les travailleurs malades de longue durée, à partir du 1er octobre, le processus de réintégration a été modifié et séparé du licenciement pour force majeure médicale. Mais le rôle du médecin du travail est également redéfini. Les salariés malades pendant quatre semaines ou plus avaient déjà la possibilité de consulter le médecin du travail. Cependant, l'initiative devait venir de l'employé. Désormais, c'est le médecin du travail lui-même qui prendra l'initiative du contact.
Plus un salarié est absent longtemps, moins il a de chances de reprendre le travail avec succès. Avec une absence de plus de trois mois, les chances de retrouver un emploi chez le même employeur chutent déjà à 50%. Il est donc important que le salarié soit informé le plus tôt possible des possibilités de retour au travail et des personnes qu'il peut contacter à cette fin.
L'obligation pour l'employeur d'informer le médecin du travail de tout salarié qui est inapte au travail pendant quatre semaines ou plus n'est pas nouvelle. Dans la pratique, cependant, tous les employeurs ne s'y sont pas conformés ou rien ne s'est passé avec cette information du côté du service externe, car le salarié pouvait décider lui-même s'il voulait voir le médecin du travail ou non.
À partir du 1er octobre, le conseiller en prévention-médecin du travail ou le personnel infirmier qui l'assiste pourra tirer lui-même contacter le salarié malade. Il devra prendre contact avec le salarié malade pour l'informer des différentes possibilités de faciliter son retour au travail. Il peut s'agir de la visite de pré-embauche ou de réintégration. L'information ne doit pas nécessairement se faire en personne, mais peut aussi se faire par lettre ou par mail. Le médecin du travail n'a nullement l'intention de contrôler l'incapacité de travail, mais il vise à faciliter la reprise du travail. Donc, dans l'ensemble, il reste très peu engageant.
Pour permettre au conseiller en prévention-médecin du travail de s'acquitter de cette obligation, l'employeur doit fournir immédiatement les coordonnées (adresse, numéro de téléphone, adresse électronique privée) de chaque salarié malade pendant quatre semaines.
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