Le projet de loi doit encore être approuvé par le Parlement, mais l'ONSS l'a déjà inclus dans ses dernières instructions : l’extension du travail des étudiants pour le troisième trimestre.
Pour les 475 premières heures par an, une contribution de solidarité est calculée pour un étudiant au lieu des cotisations normales de sécurité sociale. L'étudiant ne paie que 2,71% au lieu des 13,07% normaux ; l'employeur 5,42% au lieu des 25% de la cotisation de base pour un travailleur ordinaire.
En raison de l'épidémie de Coronavirus, le Gouvernement a décidé que pour le travail étudiant, les heures réservées et/ou prestées au troisième trimestre 2021 sont neutralisées. Elles n'entrent donc pas en compte dans le calcul du contingent de 475 heures par an qu’un étudiant pour lequel la cotisation de solidarité est applicable.
Bien qu'elle ait été initialement annoncée comme une mesure destinée uniquement aux secteurs les plus sévèrement touchés, la mesure s'applique aux étudiants de tous les secteurs. Le compteur en ligne où l'on peut consulter le nombre d'heures restantes du quota sera mis à jour en temps utile.
Les étudiants qui ont déjà épuisé leur quota au cours des 1er et 2ème trimestres peuvent encore bénéficier des cotisations de solidarité en juillet, août et septembre au lieu des cotisations ordinaires de l'ONSS.
En outre, toutes les règles normales relatives au travail des étudiants continuent de s'appliquer :
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L'étudiant doit toujours être employé avec un contrat de travail écrit et signé par les deux parties.
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Une dimona "STU" doit être faite avec l'indication des heures.
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Le travail est possible en dehors des périodes de fréquentation obligatoire de l ‘établissement d'enseignement
Pour les étudiants qui ont travaillé dans le secteur de la santé ou de l'éducation, les heures du premier et du deuxième trimestre 2021 ne seront pas non plus imputées sur le quota.
Pour les allocations familiales, les heures du troisième trimestre ne sont pas prises en compte.