Comme pour le régime des vacances, certaines absences sont prises en compte dans le calcul de la prime de fin d'année comme s'il s'agissait de jours travaillés. Les jours qui comptent dans les deux calculs ne sont pas toujours les mêmes et peuvent différer d'un secteur à l'autre. Dans le CP 302, il existe également un calcul assez complexe pour les jours de maladie.
Le calcul de la prime de fin d'année ne tient pas seulement compte des heures ou des jours effectivement travaillés. Un certain nombre d'absences sont assimilées à des jours effectivement travaillés pour le calcul de la prime de fin d'année.
• Vacances et congés extra-légaux
• Jours fériés
• Les jours de repos compensatoires accordés dans le cadre de la réduction du temps de travail
• Les jours d'incapacité totale résultant d'un accident du travail
• Les jours d'incapacité partielle de travail au cours des douze premiers mois suivant une période d'incapacité totale de travail.
• Repos de maternité
• Petit chômage
• Congé de naissance/paternité
• Congé d'éducation
• Jours de chômage temporaire
• Jours consacrés à des tâches syndicales
Les autres absences, telles que les congés sans solde ou les absences non autorisées, ne sont pas prises en compte dans le calcul de la prime de fin d'année. Ils sont calculés comme suit :
- Les travailleurs à temps plein reçoivent 1/12 du montant maximal de la prime de fin d'année par tranche de 21,666 jours de présence effective ou équivalente dans le système de cinq jours ; par tranche de 26 jours dans le système de six jours.
- Les travailleurs à temps partiel ont droit à 1/12 du montant maximal par tranche d'autant d'heures de présence effective que l'on obtient par l'équation suivante : durée hebdomadaire moyenne du travail du salarié x 52 semaines, divisée par 12 mois.