L'accord budgétaire du gouvernement fédéral présenté la semaine dernière a été dominé par la crise énergétique actuelle. Un certain nombre de décisions affecteront également votre entreprise. En voici un premier aperçu. Les détails devraient être précisés au cours des prochaines semaines.
Extension du quota d’heure étudiants et des emplois flexi-jobs
Les étudiants pourront travailler 600 heures au taux avantageux de l'ONSS dès l'année prochaine. Actuellement, il y en a 475.
Pour vos emplois flexi-jobs, vous risquez de subir la concurrence d'autres secteurs. Les soins de santé et l'agriculture, le secteur de l'événementiel et de la culture et le sport pourront également faire appel à des travailleurs flexi-jobs.
Cotisations patronales
Au cours des premier et deuxième trimestres de 2023, les entreprises pourront bénéficier d'une remise sur les cotisations patronales de 7,07 % des cotisations nettes de base patronales. Pour les troisième et quatrième trimestres de 2023, un report partiel sera possible jusqu'en 2025.
Chômage temporaire énergie
Le chômage temporaire énergie est prolongée jusqu’au 31 mars 2022.
Réduction du crédit-temps
Toutes les formes de crédit-temps pour lesquelles un maximum de 51 mois est actuellement prévu seront ramenées à 48 mois. Les formes de crédit-temps pour lesquelles 60 mois sont actuellement prévus seront réduites à 51 mois. L'âge maximal des enfants pour lesquels on peut bénéficier du crédit-temps à temps plein est ramené de 8 à 5 ans. Le congé parental n'est pas non plus concerné. Pour le crédit de temps partiel, l'âge ne change pas. L'ancienneté requise pour demander un crédit-temps sera portée de 24 à 36 mois. Et seuls les temps pleins pourront encore demander un crédit temps partiel. En ce moment, il faut travailler au moins ¾. Ces modifications s'appliquent aux crédits-temps à compter de 2023.
Toutes ces propositions doivent encore être concrétisées. Dès que les détails seront connus, vous les lirez dans notre newsletter.