Lorsqu'il s'agit d'une occupation secondaire précédemment exercée, c’est-à-dire avant la crise du corona virus, un salarié peut également continuer à l'exercer pendant son chômage temporaire. Pour les salariés de secteurs particulièrement touchés, comme l'HORECA, les règles sont encore plus clémentes.
Une activité secondaire précédemment exercée, à la fois en tant qu'indépendant et salarié, peut continuer à être exercée pendant une période de chômage si la personne concernée en informe l’ONEM. Dans des circonstances normales, un certain nombre de conditions s'appliquent également concernant la durée de l'activité, le type d'activité et certaines limites de revenus ne pouvant pas être dépassées.
Toutefois, jusqu’au 31 mars 2021, les travailleurs de certains secteurs, tel que l’HORECA, bénéficieront d’un assouplissement et pourront exercer une activité secondaire s’ils avaient déjà une seconde activité dans les 3 mois précédant leur mise au chômage temporaire.
L'assouplissement consiste en ce que le travailleur n'a pas à déclarer son occupation secondaire à l’ONEM et n'a pas non plus à remplir les autres conditions, telles que l'heure de l'activité et le type d'activité. Cela ne réduira pas non plus l'indemnité journalière.
S'il s'agit d'une activité qui n'a pas été exercée auparavant, le salarié contactera son établissement de paiement dans les plus brefs délais et de préférence à l'avance (CAPAC ou syndicat) afin de les en informer pour qu’aucun paiement injustifié ne soit effectué. La façon dont cela doit être fait n'est pas encore strictement définie. Cela peut se faire par courrier, email ou téléphone, mais il existe également un formulaire spécifique sur le site de l’ONEM: CORONA-CT-DECLARATION-TRAVAIL.
Dans ce cas, les revenus de l'activité secondaire ne peuvent pas être cumulés avec l'indemnité de chômage. Si nécessaire, l’ONEM récupérera les indemnités payées en trop.
Aucune indemnité pour ceux qui reviennent de zone rouge