En raison de l'épidémie du Coronavirus, le Gouvernement a décidé que, pour le travail étudiant, les heures réservées et/ou prestées au 2ème trimestre 2020 seront neutralisées et n'entreront pas en compte dans le calcul du contingent de 475 heures par an pour lequel la cotisation de solidarité est applicable. Cette mesure vaut pour tous les jobs étudiant et n'est pas limitée à un secteur déterminé.
Concrètement cela signifie que :
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aucune notification "contingent dépassé" ne sera émise pour une déclaration dépassant les 475 heures au 2ième trimestre 2020 ;
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si une notification "contingent dépassé" a déjà été signalée pour le 3ième ou le 4ième trimestre, le calcul sera révisé afin de décompter les heures initialement prises en compte au 2ième trimestre.
Attention, pour les canaux Dimona mobile et Multi-Dimona, la simulation du contingent affichée avant l'envoi de la Dimona ne tient pas encore compte de la neutralisation des heures pour le deuxième trimestre. Cette simulation sera corrigée fin avril.
Entretemps, la déclaration peut être envoyée sans tenir compte de cette simulation.
Allocations familiales
Si un étudiant travaille beaucoup pendant la crise sanitaire et que l’on applique les règles normales, il est possible que les parents perdent tout ou une partie des allocations familiales. C’est la raison pour laquelle les instances régionales chargées de l’octroi des allocations familiales sont en train d’examiner comment elles pourraient adapter leurs règles afin d’éviter ce cas de figure pendant la crise.
Contributions des parents
Si un étudiant travaille beaucoup pendant la crise du coronavirus, il gagnera davantage qu’en temps normal et s’exposera au risque, en considérant que les règles normales soient appliquées, de ne plus être fiscalement « à la charge » de ses parents. Le cas échéant, ceux-ci devraient payer davantage d’impôts. Le SPF Finances est en train d’examiner si les règles peuvent être adaptées afin d’éviter ce scénario pendant la crise sanitaire.