À partir de cette année, les employeurs qui placent des salariés en chômage temporaire paieront une indemnité supplémentaire de 5 euros par jour de chômage temporaire.
À partir du 1er janvier 2024, l’ONEM réduit les indemnités de chômage temporaire (hors cas de force majeure) de 65 à 60 % du salaire plafonné.
Pour compenser la perte de revenu du travailleur, l'employeur versera désormais une indemnité complémentaire de 5 euros par jour de chômage temporaire. Tant les ouvriers que les employés ont droit à cette indemnité complémentaire.
Pour les revenus plus élevés, il existe toutefois une restriction. Les travailleurs qui gagnent plus de 4 000 euros bruts par mois n'ont droit à l'allocation complémentaire qu'à partir du 27e jour de chômage temporaire. Seules les composantes du salaire sur lesquelles des cotisations de sécurité sociale sont dues entrent en ligne de compte. La prime de fin d'année n'est pas prise en compte. Il n'y a pas de prorata pour les travailleurs à temps partiel.
L'allocation (5 euros) et le plafond (4 000 euros) seront indexés annuellement.
L'indemnité complémentaire s'ajoute aux indemnités existantes. Dans le secteur de l’horeca, les travailleurs avaient déjà droit à une indemnité complémentaire d'au moins 2 euros par jour, plus une indemnité complémentaire de 0,5187 euro par heure, à multiplier par le nombre d'heures prévu dans l'horaire. Cette indemnité complémentaire existante ne s'applique qu'aux travailleurs ayant au moins six mois d'ancienneté au moment du chômage économique et uniquement pour les 110 premiers jours ouvrables pendant lesquels le travailleur est effectivement en chômage économique.
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