Votre travailleur est malade un jour férié. Quelle absence est prioritaire, le salarié doit-il encore compenser ce jour férié et devez-vous également payer ce jour férié? Et qu'en est-il des autres absences qui coïncident avec jours fériés?
Lors de certaines absences, vos travailleurs conservent leur droit aux jours fériés. Par exemple, pendant les 30 premiers jours civils de maladie, d'accident du travail et de congé de maternité, vous devrez payer le salaire des jours fériés conformément aux règles normales de calcul des jours fériés. Le jour férié est toujours payé en totalité à 100% du salaire, même si le travailleur est dans sa deuxième, troisième ou quatrième semaine de maladie au cours de laquelle vous ne payez qu'une partie du salaire pour les autres jours de maladie.
Le travailleur n'a bien entendu plus droit au jour de remplacement, ni à l'indemnité de travail supplémentaire de 2 euros de l'heure.
Après plus de 30 jours de maladie, d’accident du travail et de repos de maternité, le droit au jour férié disparait. C’est également le cas lors des absences suivantes:
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crédit à temps et congé parental
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pendant une période de congé sans solde
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si le premier jour prévu avant ou après le jour férié est un jour d'absence illégale
Si le jour férié tombe pendant une période de congé payé, le jour férié est prioritaire. Supposons qu'un travailleur prenne une semaine complète de congé le 21 juillet, il vous faudra déclarer 4 jours de vacances et un jour férié.
Les jours fériés et petits congés sont une situation particulière. Dans le cas d'un mariage d'un membre de la famille jusqu'au deuxième degré, le travailleur n'a droit qu'à une perte mineure le jour même de l'événement. Si le travailleur est déjà à la maison ce jour-là parce qu'il n'a pas à travailler le jour férié, vous payez le jour férié. Le travailleur ne peut donc pas réclamer son jour de petit chômage à une autre date.
Si le travailleur est lui-même sur le point de se marier, il a alors droit à 2 jours de petits chômage à choisir durant la semaine du mariage ou celle d’après.
Les jours de communions sont l'exception à cette règle, mais en raison des circonstances actuelles, le problème ne s'est pas posé durant mai et juin.