A ce jour, mais probablement aussi au moment où la restauration pourra rouvrir, tous les salariés n'auront pas reçu leur vaccin. En cas de symptômes qui pourraient indiquer la présence de COVID-19, il est préférable de continuer à faire attention. Que devez-vous faire dans un tel cas ?
En tant qu'employeur, vous devez veiller à la sécurité et à la santé de vos travailleurs, ce qui implique de redoubler de prudence en cette période. Vous ne pouvez pas faire travailler des salariés ayant des problèmes de santé. Si les symptômes apparaissent pendant le travail, renvoyez immédiatement le salarié chez lui. S’il n'est plus en mesure de rentrer chez lui par ses propres moyens, appelez un membre de sa famille ou un taxi. Placez le salarié dans une pièce séparée en attendant le transport. Assurez-vous qu’il porte un masque buccal et se désinfecte les mains avant de partir, et demandez-lui de consulter immédiatement un médecin qui pourra diagnostiquer ou exclure l’infection au coronavirus.
Après le départ du salarié, ventilez soigneusement toutes les zones et désinfectez tous les objets et surfaces avec lesquels il a été en contact au cours des deux jours précédents.
Il n'y a pas lieu de faire paniquer ces collègues ; ils peuvent continuer à travailler pour l'instant. Toutefois, encouragez-les à faire très attention à leur propre santé pendant quelques jours et à mesurer leur fièvre deux fois par jour. En cas de symptômes, ils doivent vous en informer immédiatement. Vous ne devez pas fermer votre établissement, même s'il s'agit d'une contamination du coronavirus.
Qu'en est-il du salaire et des prestations du salarié malade ? Un salarié qui a commencé à travailler en bonne santé et qui doit quitter le travail pour cause de maladie au cours de la journée a droit à la rémunération de la journée entière. Vous donnez donc à votre bureau social les heures prévues pour cette journée comme heures travaillées. Ce n'est qu'à partir du jour suivant que la période de maladie commence également sur la fiche de paie. L'employé devra être en mesure de prouver son incapacité de travail par un certificat médical si vous en demandez un.
Pensez aux accords volontaires d'heures supplémentaires