En mai, il y a trois jours fériés. Le 1er mai, où vous étiez probablement encore fermé et le 13 et le 24 mai où vous serez peut-être pour certains ouverts. Il existe donc de nombreux scénarios possibles lorsqu'il s'agit de payer ces jours.
Vous êtes ouvert le 13 mai et votre salarié est au travail.
Cette situation est en soi la plus simple. Les salarié du secteur de l'Horeca qui travaillent un jour férié reçoivent une indemnité de 2 euros en plus pour chaque heure travaillée. L'allocation maximale est toutefois limitée à 12 euros par jour. Il est donc moins coûteux de faire travailler un salarié huit heures (indemnité de 12 euros) que de faire travailler deux salariés quatre heures (deux fois 8 euros).
Le salarié devra alors prendre ce jour de congé à un autre moment. Il s'agit d'un jour d'absence rémunéré qui remplace un jour de travail normal ou un jour de chômage. La récupération des jours fériés est parfois oubliée.
Vous êtes ouvert le 13 mai et votre salarié ne travaille pas.
Si vous êtes ouvert le 13 mai, mais qu'un salarié en particulier ne travaille pas ce jour-là, il prend son jour férié à ce moment-là. La personne qui paie ce jour férié dépend des prestations du salarié au cours des 14 jours précédant le jour férié. Si ce travailleur n'est que temporairement au chômage pendant 14 jours durant cette période, le jour férié est à la charge de l'ONEM et vous déclarez simplement un jour de chômage à votre bureau social. Toutefois, s'il y a eu au moins un jour de travail, de congé, de maladie, etc. dans ces 14 jours, l'employeur paie le jour férié.
Vous n’êtes pas ouvert le 13 mai.
Même si vous n'êtes pas ouvert le jour férié, vous devrez vérifier pour chaque salarié s'il y a eu ou non des jours autres que le chômage temporaire dans les 14 jours précédant le jour férié. Cela déterminera également qui doit payer pour le jour férié, vous ou l'ONEM.
Que faut-il absolument ne pas oublier lors de votre réouverture?